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[ Wikidébrouillard ] Utilisateur:Michel

Utilisateur:Michel

De Wikidebrouillard.

(De fil en aiguille)
(• La science entre technique et culture)
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[[Présentation du travail de Jean-Marc Levy-Leblond sur l'histoire des relations entre ces trois domaines]].
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On a vu après l'audition publique sur le maïs NK601 (voir plus bas dans cette page) que le débat sur les OGM (tels qu'ils existent) revêt de multiples facettes et que la discussion à leur propos mobilise tous les publics. Et nous mêmes "petits débrouillards" comme  citoyens-acteurs des débats dits "sciences et société"
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En ce début d'année 2013, plusieurs publications abordent la question de l'évolution des sciences en rapport avec les techniques (dans ce qu'on appelle la "technoscience"). Ces études, en surplomb des questions particulières  comme celles des nano-technologies ou des OGM, présentent l'intérêt de donner un cadre général pour l'analyse de la situation actuelle (dénommée désormais l' "économie de la connaissance" !), des dangers qu'elle introduit, des attitudes qu'elle induit, des alternatives qu'elle suggère.
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La question  des  rapports entre la science (le  développement de connaissances fondamentales sur le monde) et la technique (notre capacité à agir sur le monde) et de leur histoire  n'est pas nouvelle pour Jean-Marc Lévy-Leblond. 
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"La science entre  technique et culture"
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Rien ne remplacera l'écoute (ou la lecture) de l'analyse qu'il développe, depuis longtemps maintenant.
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Le titre "le grand écart", qu'il donne à son texte écrit, est suffisamment explicite pour éviter d'en faire une nouvelle analyse détaillée (voir le  paragraphe "(Re)Mettre la science en culture" dans "A la découverte de la culture scientifique", dans cette page wiki-débrouillard). Mais rappelons que cette analyse s'adresse d'abord aux scientifiques, du moins lorsqu'ils l'ignorent. Rappelons aussi que le rapport Lecourt, qui n'est pas si vieux (2000), pointait aussi la carence d'enracinement culturel des études universitaires scientifiques et que le divorce entre science et culture concerne aussi l'université. Devant ce manque criant, la création d'un enseignement  dit  de "culture générale"  (histoire,  philo  jusqu'à la sociologie des sciences et aux questions éthiques ), dans certaines écoles doctorales (pas toutes hélas!) , n'était qu'un palliatif. De même l'attitude critique vis à vis des sciences et de la  culture scientifique "dominante", adoptée par des associations  (comme  "les petits débrouillards") n'est guère visible, même si elle procède de cette tentative  de compréhension des transformations que la recherche et les sciences subissent face à l'économie, la politique, etc.
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"Faute que la science retrouve son intégration dans une matrice culturelle plus large, faute que nous mêmes scientifiques, techniciens, ingénieurs, ayons une meilleure connaissance de l'histoire, de la philosophie, voire de la sociologie et de l'économie de nos sciences, nous risquons de nous retrouver sur la liste des espèces menacées de disparition" conclue Levy-Leblond.
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D'autre part ce dernier rappelle que si la science moderne inventée par Galilée (mécanique)  date bien du XVIIème siècle, les techniques qui lui sont associées lui préexistaient (et même l'ont largement inspirée).  Ce n'est qu'à partir du XIXème siècle  que le couplage entre science et technique tel que nous le connaissons s'inverse et que les connaissances théoriques fondamentales précèdent  et permettent le développement de technologies nouvelles. Souvent contre l'intuition même  des chercheurs fondamentalistes.  Lévy-Leblond cite Rutherford (découvreur du noyau atomique en 1911) qui, en 1933 soit cinq ans avant la découverte de la scission nucléaire et douze ans avant Hiroshima, "pensait totalement illusoire  l'idée d'utiliser un jour les puissantes forces nucléaires". Mais il aurait pu citer  Jacques Monod qui n'a pas envisagé les applications de  ses travaux en biologie moléculaire.  "Nous devons  absolument prendre conscience, ajoute Levy-Leblond, que le monde dans lequel nous vivons, où la science fondamentale est essentielle à la technique et l'industrie, est un monde tout jeune, qui a à peine plus de deux siècles, ce qui à l'échelle de l'expérience humaine est fort peu."
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Mais en terme de politique de  recherche (ou industrielle ? on ne sait déjà plus trop comment dire) privilégier  l'innovation jusqu'au pilotage de  la recherche fondamentale par ses applications (pilotage par l'aval, sans souci des conséquences de ces applications et de l'assèchement de la science elle-même) c'est rompre justement ce couplage entre science et technique à qui nous devons l'essentiel de ce que nous appelons encore  "progrès" (du téléphone, à l'électronique, ...). C'est la rupture du couplage entre science et technique sans subordination qui, avec l'éloignement de la culture,  consacre le grand écart dénoncé par Lévy-Leblond. 
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La  technologie des plantes génétiquement modifiées (telle qu'elle est  actuellement pratiquée par les entreprises qui s'en sont emparées) représente  un des cas les plus exemplaires de cette situation. Alors qu'elle vise à s'étendre sur des surfaces cultivables toujours plus grandes ses promoteurs refusent  de considérer la plupart des arguments des écologistes (scientifiques), des pédologues, des agriculteurs, des paysans  des citoyens et de l'écologie politique.
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Plus largement, à l'heure de l'anthropocène  (réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, conséquences désastreuses des pollutions de toutes sortes sur la physiologie et la santé humaines et des  autres  êtres vivants, ...) faut-il maintenir les techniques impliquées dans ces bouleversements ?
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A la nécessaire prise de conscience des scientifiques du "jeu" dans lequel ils sont impliqués (voir la récente pétition "science et conscience") qu'ils le veuillent ou non, s'ajoute donc celle de la société. Si nous pouvons mesurer l'actuelle faiblesse (quantitative) de ces deux mouvements nous pouvons aussi  approfondir  leur réflexion à partir de textes comme celui de Lévy-Leblond et des  livres récents comme ceux publiés par Isabelle Stengers ("Une autre science est possible") et  Jacques Testard (A qui  profitent les OGM ?).
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Plus que jamais ? = +
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===• Après l'audition publique sur le maïs transgénique NK 603: [[commentaires]] sur l'expertise scientifique, ses ouvertures possibles et le domaine "science & société". (janvier 2013)===
===• Après l'audition publique sur le maïs transgénique NK 603: [[commentaires]] sur l'expertise scientifique, ses ouvertures possibles et le domaine "science & société". (janvier 2013)===

Version du 19 mars 2013 à 14:07

Sommaire

Michel Vancassel

Chercheur CNRS honoraire (Ethologiste et Evolutionniste).

Associations:

  • Association des Petits Débrouillards Bretagne (APDB)
  • Fondation Sciences Citoyennes
  • Association française pour le Mouvement Universel de la Responsabilité Scientifique (MURS)
  • Société française pour l'étude du comportement animal (SFECA)

Pourquoi cette page ?

De ma retraite bretonne, cette page constitue avant tout un lien avec les "petits débrouillards". Depuis une bonne dizaine d'années maintenant je partage avec eux le souci de développer, voire d'inventer, les pratiques et les instruments qui peuvent aider les citoyens ouverts à la science (ce qui m'aide à rester un scientifique-citoyen). Le wiki-débrouillard est un de ces outils. Naturellement c'est aux animateurs et militants, dans leur "effort de culture scientifique" que je pensais d'abord (voir le texte "à la découverte de la culture scientifique") mais les visiteurs de cette page sont assez nombreux pour imaginer qu'elle peut intéresser bien au delà.

Ceci m'encourage à poursuivre et explique les textes suivants écrits "de fil en aiguille" selon mes lectures et mes discussions avec les uns ou les autres, amis ou inconnus (science et morale par exemple).

Ces textes sont autant de bouteilles à la mer, et vos réactions interrogatives ou critiques permettent de les améliorer, les enrichir et les rendre plus vivants et accessibles. Les pages "discussion" associées à chaque texte vous sont ouvertes. Comme le dit notre logo, poser une question est toujours un plus !


• A la découverte de la culture scientifique (2006)

La culture scientifique, ce qu'elle n'est pas et ce qu'elle pourrait devenir: Présentation d'auteurs et de textes incontournables sur la question (PDF à télécharger).

De fil en aiguille

• La science entre technique et culture

Présentation du travail de Jean-Marc Levy-Leblond sur l'histoire des relations entre ces trois domaines.

On a vu après l'audition publique sur le maïs NK601 (voir plus bas dans cette page) que le débat sur les OGM (tels qu'ils existent) revêt de multiples facettes et que la discussion à leur propos mobilise tous les publics. Et nous mêmes "petits débrouillards" comme citoyens-acteurs des débats dits "sciences et société" En ce début d'année 2013, plusieurs publications abordent la question de l'évolution des sciences en rapport avec les techniques (dans ce qu'on appelle la "technoscience"). Ces études, en surplomb des questions particulières comme celles des nano-technologies ou des OGM, présentent l'intérêt de donner un cadre général pour l'analyse de la situation actuelle (dénommée désormais l' "économie de la connaissance" !), des dangers qu'elle introduit, des attitudes qu'elle induit, des alternatives qu'elle suggère. La question des rapports entre la science (le développement de connaissances fondamentales sur le monde) et la technique (notre capacité à agir sur le monde) et de leur histoire n'est pas nouvelle pour Jean-Marc Lévy-Leblond.

"La science entre technique et culture" Rien ne remplacera l'écoute (ou la lecture) de l'analyse qu'il développe, depuis longtemps maintenant.

Le titre "le grand écart", qu'il donne à son texte écrit, est suffisamment explicite pour éviter d'en faire une nouvelle analyse détaillée (voir le paragraphe "(Re)Mettre la science en culture" dans "A la découverte de la culture scientifique", dans cette page wiki-débrouillard). Mais rappelons que cette analyse s'adresse d'abord aux scientifiques, du moins lorsqu'ils l'ignorent. Rappelons aussi que le rapport Lecourt, qui n'est pas si vieux (2000), pointait aussi la carence d'enracinement culturel des études universitaires scientifiques et que le divorce entre science et culture concerne aussi l'université. Devant ce manque criant, la création d'un enseignement dit de "culture générale" (histoire, philo jusqu'à la sociologie des sciences et aux questions éthiques ), dans certaines écoles doctorales (pas toutes hélas!) , n'était qu'un palliatif. De même l'attitude critique vis à vis des sciences et de la culture scientifique "dominante", adoptée par des associations (comme "les petits débrouillards") n'est guère visible, même si elle procède de cette tentative de compréhension des transformations que la recherche et les sciences subissent face à l'économie, la politique, etc.

"Faute que la science retrouve son intégration dans une matrice culturelle plus large, faute que nous mêmes scientifiques, techniciens, ingénieurs, ayons une meilleure connaissance de l'histoire, de la philosophie, voire de la sociologie et de l'économie de nos sciences, nous risquons de nous retrouver sur la liste des espèces menacées de disparition" conclue Levy-Leblond.

D'autre part ce dernier rappelle que si la science moderne inventée par Galilée (mécanique) date bien du XVIIème siècle, les techniques qui lui sont associées lui préexistaient (et même l'ont largement inspirée). Ce n'est qu'à partir du XIXème siècle que le couplage entre science et technique tel que nous le connaissons s'inverse et que les connaissances théoriques fondamentales précèdent et permettent le développement de technologies nouvelles. Souvent contre l'intuition même des chercheurs fondamentalistes. Lévy-Leblond cite Rutherford (découvreur du noyau atomique en 1911) qui, en 1933 soit cinq ans avant la découverte de la scission nucléaire et douze ans avant Hiroshima, "pensait totalement illusoire l'idée d'utiliser un jour les puissantes forces nucléaires". Mais il aurait pu citer Jacques Monod qui n'a pas envisagé les applications de ses travaux en biologie moléculaire. "Nous devons absolument prendre conscience, ajoute Levy-Leblond, que le monde dans lequel nous vivons, où la science fondamentale est essentielle à la technique et l'industrie, est un monde tout jeune, qui a à peine plus de deux siècles, ce qui à l'échelle de l'expérience humaine est fort peu."

Mais en terme de politique de recherche (ou industrielle ? on ne sait déjà plus trop comment dire) privilégier l'innovation jusqu'au pilotage de la recherche fondamentale par ses applications (pilotage par l'aval, sans souci des conséquences de ces applications et de l'assèchement de la science elle-même) c'est rompre justement ce couplage entre science et technique à qui nous devons l'essentiel de ce que nous appelons encore "progrès" (du téléphone, à l'électronique, ...). C'est la rupture du couplage entre science et technique sans subordination qui, avec l'éloignement de la culture, consacre le grand écart dénoncé par Lévy-Leblond. La technologie des plantes génétiquement modifiées (telle qu'elle est actuellement pratiquée par les entreprises qui s'en sont emparées) représente un des cas les plus exemplaires de cette situation. Alors qu'elle vise à s'étendre sur des surfaces cultivables toujours plus grandes ses promoteurs refusent de considérer la plupart des arguments des écologistes (scientifiques), des pédologues, des agriculteurs, des paysans des citoyens et de l'écologie politique.

Plus largement, à l'heure de l'anthropocène (réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, conséquences désastreuses des pollutions de toutes sortes sur la physiologie et la santé humaines et des autres êtres vivants, ...) faut-il maintenir les techniques impliquées dans ces bouleversements ?

A la nécessaire prise de conscience des scientifiques du "jeu" dans lequel ils sont impliqués (voir la récente pétition "science et conscience") qu'ils le veuillent ou non, s'ajoute donc celle de la société. Si nous pouvons mesurer l'actuelle faiblesse (quantitative) de ces deux mouvements nous pouvons aussi approfondir leur réflexion à partir de textes comme celui de Lévy-Leblond et des livres récents comme ceux publiés par Isabelle Stengers ("Une autre science est possible") et Jacques Testard (A qui profitent les OGM ?).

Plus que jamais ? = +

• Après l'audition publique sur le maïs transgénique NK 603: commentaires sur l'expertise scientifique, ses ouvertures possibles et le domaine "science & société". (janvier 2013)

•Sur quelques effets de la publication de l'"étude Seralini" (novembre 2012)

Homo sapiens, un singe comme les autres ? Question pour une (re)médiation scientifique (septembre 2012)

Pour le texte suivre: Homo sapiens, un singe comme les autres ? Question pour une (re)médiation scientifique

Les annexes regroupent plusieurs "références" qui m'ont donné l'idée de ce texte:

~ Cultures et Emotions (mai 2012)

~ L'homme (Homo), un singe comme les autres ? (avril 2012)

~Le livre de Michel Morange [["La vie, l'évolution et l'histoire", Odile Jacob, 2011, déjà présenté dans cette page ]]

• Sur nos difficultés à comprendre la science (juin 2012)

Nouvelle page de discussion autour de la médiation scientifique vue par les "petits débrouillards" et avec les travaux des psychologues des sciences, didacticiens, etc. Ce que tout animateur scientifique doit connaître. Savoirs naïfs et savoirs scolaires

• Un "aveu" pour un appel (mai 2012)

Dans les 90, alors que j'étais animateur des enseignements transversaux (histoire, sociologie, épistémologie, ...) de l'école doctorale Vie-Agro-Santé de Rennes, j'avais remarqué avec stupeur que nos collègues de Sciences-Eco lançaient des initiations à la gestion de porte-feuilles boursiers ! La promotion, sans aucune précaution d'ordre éthique apparente, d'une activité destinée avant tout à apprendre à "faire de l'argent", m'était apparue alors comme aberrante dans le cadre d'une formation et institution universitaire. Mon premier mouvement fût d'interpeller cette initiative, mais je n'ai rien dit ...

"L'appel pour une sortie de crise par l'écologie" publié ce jour même (23 mai 2012) me donne l'occasion de couper mon silence.

Je partage l'essentiel de son contenu et tout particulièrement ses deux derniers points qui concernent l'enseignement et l'éducation. Je salue les collègues signataires de cet appel qui attirent notre attention sur l'essentiel. A titre individuel, mais d'abord comme citoyen et militant "éducation populaire", je demande à mon tour de diffuser et discuter cet appel.

• "COGITAMUS" (septembre 2011)

Sous ce titre (alléchant pour certains mais qui peuvent en effrayer d'autres) se cache un parfait petit manuel pour "petit débrouillard" et pour toute personne pour qui  ?=+. Son auteur Bruno Latour, anthropologue et sociologue des sciences, y livre les techniques, méthodes et concepts dont il se sert pour débrouiller la vie des sciences et leurs productions et naturellement analyser les controverses scientifiques. C'est un cours, car ici Bruno Latour est d'abord enseignant. Mais, présenté sous la forme de six lettres envoyées à une étudiante, c'est un cours vivant, accessible et efficace; bref un cours comme on aimerait en recevoir souvent. En cette rentrée de septembre c'est un cadeau pour qui s'intéresse à la culture scientifique et la "mise en démocratie" des sciences. Ce livre nous devrions le lire et le discuter afin, à notre tour, d'en faire profiter le plus grand nombre (chose faite en octobre à la "discu-science" organisée par Max, merci à lui).

• "QI, histoire d'une imposture" (été 2011)

Un documentaire à voir ! (diffusion sur france 5 et août 2011 sur le web) Indisponible en ce moment (novembre 2011) on peut toutefois obtenir des informations sur son contenu.

Une excellente introduction pour une approche moderne de la discussion inné-acquis (voir ci-dessous) et une réponse à mon interlocuteur de "science et morale" (voir plus bas).

L'histoire du QI: de son utilisation eugéniste, des fraudes scientifiques "commises en son nom", en passant par son utilisation mercantile grand public, jusqu'à sa conception et utilisation actuelles, ...

Ca donne envie, entre autres choses, de (re)lire l'histoire de "la mal-mesure de l'homme" (un des grands livres de S. Gould) et repenser aux aberrations scientistes et à leurs séquelles,... Si vous en connaissez n'hésitez pas à les signaler dans la discussion de cette page.

• L'inné et l'acquis (2011)

Voir l'article ici : L'inné et l'acquis Nouveau chantier donc que je compte alimenter ces jours prochains. Encore une fois, s'il vous intéresse n'hésitez pas à intervenir dès maintenant dans la page de discussion afin que vos interrogations soient prises en compte.

• Science et Morale; quelques questions-réponses (2011)

En marge de l'évocation de l'éthologie lorenzienne dans ses rapports avec l'eugénisme d'une part et l'idéologie nationale-socialiste d'autre part, voici quelques questions-réponses qui abordent les relations entre science et morale. Les "questions" de mon interlocuteur sont "en italique". Science et morale

• Konrad Lorenz et le National Socialisme (2011)

Dans le texte précédent, consacré à l'instinct, j'ai mentionné au passage la dimension idéologique des théories de Lorenz. J'essaie ici de réparer ce manque après avoir constaté que Wikipedia (édition française) restait particulièrement pauvre sur le sujet alors que plusieurs historiens des sciences ont énormément apporté depuis les années 1970. Ceci est donc une tentative de présentation de ces travaux. Cette version reste en révision. Konrad Lorenz et le National Socialisme: De la controverse à l'histoire des sciences

• L'instinct: entre éthologie et évolution (2010)

Constatant que cette page est visitée, j'ai entrepris d'expliciter le petit texte qui précède. Ceci m'a amené à parler "éthologie" et "évolution" plus que je ne l'aurais pensé et à rappeler quelques discussions importantes, ignorées du grand public et quelquefois oubliées par les biologistes.

Ici la dernière mise à jour (janvier 2012).

Je remercie tous les collègues qui m'ont nourri de leurs textes, conférences et suggestions. Tout particulièrement Jacques Gervet et Jean-Marie Vidal qui m'ont, durant l'année 2009, associé à leur discussion "informeltique" sur le thème de l'évolution de l'espèce humaine. Pour une version précédente (septembre 2010) de ce texte cliquer ici (il s'agit d'un PDF)

• L'instinct maternel existe-t-il ? (2010)

Les déclarations récentes d'Elisabeth Badinter à propos des conduites maternantes chez les femmes ont suscité de nombreuses réactions, souvent négatives, et la primatologue Sarah Hrdy, auteur d'une somme sur ce qu'il est convenu d'appeler "les instincts maternels", a même été convoquée pour dire ce qu'elle en pensait,... Ouvrir la page: L'instinct maternel existe-t-il ?

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Inauguration du premier "débrouillobus", Brest 2001; Depuis l'APDB anime deux autres laboratoires mobiles.

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