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En attendant le résumé des échanges, quelques photos :
La première soirée du cycle des rencontres-ateliers autour de la question "Quelle société de la connaissance désirons-nous ?" s'est déroulée hier à St-Brieuc au café "Chez Rollais".
Une quinzaine de personnes ont participé au débat. Deux expériences de terrain ont été présentées en introduction : un groupe de jeunes journalistes de la MJC du plateau à St-Brieuc travaillant sur la construction de l'information et la pratique de différents médias, ainsi que l'IUT de biologie appliquée sur la mise en place par les étudiants d'une opération de diffusion de médiation scientifique auprès de collégiens sur le thème de l'eau (exposition, animations).
Après un premier temps d'échange sur ces actions de terrain :
Décloisonnement / Appropriation populaire des médias / Découvrir de nouvelles utilisations et donc de nouvelles choses / créer des passerelles / être acteurs
La question de la "science citoyenne" nous a animé :
Des constats, des envies d'ouvrir, d'apprendre, de faire, avec des acteurs déjà bien en scène sur leurs projets, avec comme réponses concrètes pour l'instant, continuer à débattre et échanger pour construire des pratiques pertinentes.
Quant à la société de la connaissance une première réponse (bientôt sur le portail) :
- "La société de la connaissance c'est quoi pour toi ?" - "S'investir !"
J'espère avoir le plaisir de vous retrouver lors de ses rencontres.
Corinne Ruinet, chargée de mission RIS
"Je voudrais tout d'abord remercier ceux et celles qui ont construit cette page affectée, si j'ai bien compris, au travail du réseau dans la perspective d'une prise de position pour avril-mai prochain. Et merci aussi pour les premières références biblio qui y sont rassemblées.
Je viens de lire, notamment, l'article que Lionel Larqué a publié dans Alliage(Téléchargez l'article ici). Je suis globalement d'accord avec lui, mais je crains qu'il ne soit que difficilement accessible par le lecteur qui aborde la question. Si quelqu'un, pas moi pour le moment, pouvait en reprendre l'essentiel pour une traduction serait sans doute bienvenu et utile.
En guise de préparation plus directe des réunions à venir (ce mois de mars) notamment en Bretagne et pour la question : Quelle société de la connaissance voulons nous ? Il est clair que nous sommes depuis longtemps dans une telle société. (Voir la conf. de Dominique Pestre citée ici)
Il s'agit donc pour beaucoup de discuter des rapports entre lieux de production des connaissances et démocratie.
Naturellement nous ne sommes pas dupes et nous savons que pour beaucoup la liberté du chercheur est un mythe, que beaucoup de professionnels refusent d'admettre, ou admettent en creux en avouant en privé que c'est avec leurs contrats qu'ils s'offrent une part de recherche fondamentale (qu'ils ne brevetteront pas).
Pourtant il n'y a pas que cela : il existe bien et jusque dans nos rangs des chercheurs actifs, (et pas seulement des retraités qui, comme moi, essaient de vivre encore un peu leur idéal d'éducation populaire et de participation à la société autrement que comme consommateur de loisirs), le mouvement pour la responsabilité scientifique est bien aussi vivant (quoique avec assez peu de membres semble-t-il). Même si on trouve d'avantage de ces personnes parmi "les sciences douces" que parmi les "sciences dures" (technosciences obligent ?), parmi les climatologues que les géo-physiciens (...), il se trouve que certains "scientifiques" sont liés à notre(nos) association(s), jusqu'à en garnir nos conseils d'administrations, et offrent ainsi une base au possible développement des Programmes regroupant "associations et laboratoires". (PICRI en Ile de France, "Appropriation sociale des sciences" en Bretagne, etc.).
Au delà de l'information sur ces prémisses et sur le retour de l'idée des "boutiques de sciences", ne serait-il pas temps de répertorier des idées et thèmes de recherche susceptibles d'être pris en charge par nos structures associatives dans de tels programmes (et sans les abandonner aux associations professionnelles, contre quoi je n'ai rien a priori, mais qui y trouvent une simple possibilité de financement de recherche appliquée) ?" Un exemple me vient à l'idée : celui des désherbants (glyphosate) dont la toxicité a été étudiée notamment à Roscoff (et où une réunion est programmée) et que de nombreux jardiniers utilisent. Ne serait-il pas possible de définir avec ce ou ces chercheur(s) un thème d'étude qui soit socialement utile ? Sans parler des questions plus sociologiques sur les représentations de la recherche: neutralité, tour d'ivoire,... ou des risques que prennent les chercheurs, eux-mêmes (voir aujourd'hui même la fermeture "par précaution" d'un bâtiment de l'université de Rennes1).
Michel, Rennes, le 19-03-09
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