Programme scolaire 2015 de Physique chimie au collège.
Sommaire
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Acquérir les bases d'une culture scientifique dans différents domaines de la physique et de la chimie. En s’appuyant avant tout sur l’expérimentation, les élèves acquièrent les premières notions scientifiques sur la matière, la lumière, l'électricité, la gravitation. Ils développent leur sens de l'observation, leur curiosité, leur esprit critique et leur intérêt pour les progrès scientifiques et techniques.
L'enseignement de la physique-chimie commence en cinquième.
Le programme est organisé en trois parties :
Cette partie propose un ensemble de notions essentiellement fondées sur l'observation et l'expérimentation. Sa finalité est de clarifier les notions de mélanges et de corps purs et de présenter les trois états de la matière et les changements d’état associés. Cette partie s’appuie sur l’étude de l’eau qui permet de travailler sur des sujets en relation avec leur environnement et de développer les thèmes développement durable, énergie et sécurité. Cette partie prolonge les acquis de l’école élémentaire, conforte et enrichit le vocabulaire (mélanges homogènes et hétérogènes) ; elle développe les savoir-faire expérimentaux (manipulation d’une verrerie spécifique).
Cette partie du programme se fonde sur l'observation et sur la réalisation pratique, sans mesures. Elle introduit les propriétés élémentaires d’un circuit en série ou avec une dérivation et les premières notions de transfert et conversion d’énergie. Elle présente un grand intérêt par l’importance de l’électricité dans la vie quotidienne et permet de développer les thèmes de convergence : énergie, sécurité.
Comme l’eau et l’électricité, la lumière fait partie de notre environnement quotidien. Son introduction prolonge les approches faites à l’école primaire. La propagation rectiligne, élément nouveau par rapport à l’école primaire, est un excellent moyen pour introduire la notion de modèle avec le rayon lumineux.
Le programme est organisé en trois parties :
Cette partie a pour objet d’introduire dans un premier temps la molécule à partir de deux exemples : l’eau, déjà étudiée en classe de cinquième, et l’air, abordé en classe de quatrième. Elle permet notamment de réinvestir les notions sur l’eau vues en classe de cinquième concernant la distinction entre mélanges et corps purs, les changements d’état et la conservation de la masse lors de ces changements d’état. Dans un second temps, elle conduit, en s’appuyant sur les combustions, à l’étude des transformations chimiques et à leur interprétation atomique.
Cette partie a pour objet d’introduire certaines lois du courant continu à partir de mesures d’intensité de courants électriques et de tension électrique réalisées par les élèves eux-mêmes. Elle prolonge l’approche qualitative des circuits vue à l’école primaire et en classe de cinquième tout en évitant des exercices calculatoires répétitifs. Cette étude est l'occasion d'une première sensibilisation à l'universalité des lois de la physique.
Cette partie a pour objet d’introduire la loi d’Ohm à partir du dipôle « résistance » sans oublier son importance dans le domaine énergétique. C'est une illustration de la modélisation d'un comportement physique par une relation mathématique, la relation de proportionnalité.
Cette partie prolonge le programme de cinquième par la notion de couleur. Le monde qui entoure l’élève est un monde coloré. Cette rubrique, qui constitue une première approche de la couleur comportement physique par une relation mathématique, la relation de proportionnalité, abordée également en arts graphiques, est un terrain favorable pour une importante activité d’expérimentation raisonnée.
Dans le prolongement de la problématique introduite en classe de cinquième « comment éclairer et voir un objet ? » et « comment se propage la lumière ? », cette rubrique propose une première analyse de la formation des images.
Les élèves ont vu en cinquième que la lumière se propage en ligne droite. L'étude de la vitesse de la lumière est l’occasion d’aborder un autre exemple de relation de proportionnalité.
Le programme est organisé en trois parties :
Après avoir étudié dans les classes antérieures les propriétés du courant électrique dans les circuits, l’élève aborde ici la nature de ce courant. C’est d’abord dans les métaux que la nature du courant électrique est abordée puisque l’élève n’a utilisé que de tels conducteurs dans les circuits qu’il a construits ; cette notion est ensuite étendue aux solutions aqueuses.
On retrouve ici la notion de test de reconnaissance appliquée à de nouvelles espèces chimiques souvent rencontrées dans ce programme. C’est l’occasion, en liaison avec la reconnaissance des ions hydrogène, d’introduire la notion de pH, premier pas dans l’étude de l’acido-basicité, en utilisant des produits d’utilisation courante.
Ce paragraphe permet d’aborder des réactions chimiques en milieu aqueux avec mise en jeu d’ions.
De nombreux appareils courants (lampe de poche, télécommande, calculatrice, petits appareils domestiques tels que rasoirs, appareils photographiques, téléphones portables, outils de bricolage) fonctionnent avec des piles électrochimiques ou avec des accumulateurs. Quelques notions d’énergie chimique sont donc proposées à ce niveau d’enseignement en se limitant aux piles électrochimiques.
Un des objectifs premiers de la chimie est de produire de nouvelles espèces chimiques à partir d’autres ; les notions de corps pur, de transformation chimique, de réactifs et de produits sont ainsi réinvesties. Les élèves doivent avoir pris conscience, à la sortie du collège, que la chimie a aussi un caractère novateur qui consiste :
L’électricité est omniprésente dans notre vie quotidienne. La finalité de cette partie est d’aborder la notion de tension alternative en partant de la centrale électrique et d’introduire quantitativement puissance et énergie électriques. L’expression utilisée comme titre de cette rubrique, les circuits électriques en « alternatif », est celle qui est employée dans la vie courante.
En relation avec la vie quotidienne, il apparait indispensable que le futur citoyen aborde quantitativement les notions de puissance et d’énergie électriques afin de pouvoir gérer sa consommation électrique et de faire des choix énergétiques raisonnés.
Cette partie est destinée à donner aux élèves des notions sur la gravitation et sa manifestation au voisinage de la Terre (poids d’un corps). Elle introduit l’énergie de position et l’énergie cinétique. Elle contribue à la formation du citoyen dans le domaine de la sécurité routière.
Après une présentation du système solaire, l’enseignant introduit progressivement la gravitation comme une action attractive à distance entre deux objets ayant une masse puis comme une interaction qui dépend de la distance entre les deux objets. La notion d’énergie de position est abordée ainsi que sa conversion en énergie de mouvement.
Dans les moyens de transport, l’homme cherche toujours à aller plus vite pour gagner du temps ; le train à grande vitesse (TGV) en est une remarquable illustration. Mais les trop nombreux accidents routiers qui touchent notamment les jeunes justifient à eux seuls l’approche quantitative de l’énergie cinétique. Plus positivement, ce paragraphe peut être exploité avec profit dans le cadre de l’attestation scolaire de sécurité routière afin d’attirer l’attention des élèves sur les dangers de la vitesse.
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