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"Je voudrais tout d'abord remercier ceux et celles qui ont construit cette page affectée, si j'ai bien compris, au travail du réseau dans la perspective d'une prise de position pour avril-mai prochain. Et merci aussi pour les premières références biblio qui y sont rassemblées. | "Je voudrais tout d'abord remercier ceux et celles qui ont construit cette page affectée, si j'ai bien compris, au travail du réseau dans la perspective d'une prise de position pour avril-mai prochain. Et merci aussi pour les premières références biblio qui y sont rassemblées. | ||
Cette page est ouverte pour poursuivre les ateliers débats sciences et démocratie - Quelle société de la connaissance désirons-nous ?
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"Je voudrais tout d'abord remercier ceux et celles qui ont construit cette page affectée, si j'ai bien compris, au travail du réseau dans la perspective d'une prise de position pour avril-mai prochain. Et merci aussi pour les premières références biblio qui y sont rassemblées.
Je viens de lire, notamment, l'article que Lionel a publié dans Alliage. Je suis globalement d'accord avec lui, mais je crains qu'il ne soit que difficilement accessible par le lecteur qui aborde la question. Si quelqu'un, pas moi pour le moment, pouvait en reprendre l'essentiel pour une traduction serait sans doute bienvenu et utile.
En guise de préparation plus directe des réunions à venir (ce mois de mars) notamment en Bretagne et pour la question: Quelle société de la connaissance voulons nous ? Il est clair que nous sommes depuis longtemps dans une telle société. (Voir la conf. de Dominique Pestre citée ici)
Il s'agit donc pour beaucoup de discuter des rapports entre lieux de production des connaissances et démocratie.
Naturellement nous ne sommes pas dupes et nous savons que pour beaucoup la liberté du chercheur est un mythe, que beaucoup de professionnels refusent d'admettre, ou admettent en creux en avouant en privé que c'est avec leurs contrats qu'ils s'offrent une part de recherche fondamentale (qu'ils ne brevetteront pas).
Pourtant il n'y a pas que cela: il existe bien et jusque dans nos rangs des chercheurs actifs, (et pas seulement des retraités qui, comme moi, essaient de vivre encore un peu leur idéal d'éducation populaire et de participation à la société autrement que comme consommateur de loisirs), le mouvement pour la responsabilité scientifique est bien aussi vivant (quoique avec assez peu de membres semble-t-il). Même si on trouve d'avantage de ces personnes parmi "les sciences douces" que parmi les "sciences dures" (technosciences obligent ?), parmi les climatologues que les géo-physiciens (...), il se trouve que certains "scientifiques" sont liés à notre(nos) association(s), jusqu'à en garnir nos conseils d'administrations, et offrent ainsi une base au possible développement des Programmes regroupant "associations et laboratoires". (PICRI en Ile de France, "Appropriation sociale des sciences" en Bretagne, etc.).
Au delà de l'information sur ces prémisses et sur le retour de l'idée des "boutiques de sciences", ne serait-il pas temps de repertorier des idées et thèmes de recherche susceptibles d'être pris en charge par nos structures associatives dans de tels programmes (et sans les abandonner aux associations professionnelles, contre quoi je n'ai rien a priori, mais qui y trouvent une simple possibilité de financement de recherche appliquée) ?" Un exemple me vient à l'idée: celui des désherbants (glyphosate) dont la toxicité a été étudiée notamment à Roscoff (et où une réunion est programmée) et que de nombreux jardiniers utilisent. Ne serait-il pas possible de définir avec ce ou ces chercheur(s) un thème d'étude qui soit socialement utile ? Sans parler des questions plus sociologiques sur les représentations de la recherche: neutralité, tour d'ivoire,... ou des risques que prennent les chercheurs, eux-mêmes (voir aujourd'hui même la fermeture "par précaution" d'un bâtiment de l'université de Rennes1.
Michel, Rennes, le 19-03-09
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